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Papooz | La Maroquinerie | 18.05.2016

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Theo Lawrence a ouvert la soirée, seul en scène dans une disposition minimaliste, un micro rétro qu’il partageait avec sa guitare. De sa demie-heure de set, on retiendra la proximité avec le public qu’il n’a pas hésité à inviter à se rapprocher dès le premier morceau. L’univers intimiste de l’interprète et sa voix rocailleuse a su séduire les premiers arrivés amassés près de la scène. Il a alterné entre titres originaux et reprises, pendant que la Maroquinerie se remplissait au fur et à mesure. Early in the morning de Charlie Feathers a introduit le set, avant Never a pal like mother qu’il a composée pour sa mère, et Trouble weighs a ton de Dan Auerbach. Entre les chansons il n’a pas hésité à s’adresser à la salle, mettant en valeur le joli micro qui l’accompagnait (« une roue de vélo et une boule à thé »). You’re lookin at country de Loretta Lynn s’est fait une place de choix dans le set avant d’introduire une autre composition portée sur les rêves et les cauchemars. Troubles soon be over de Blind Willie Johnson s’est vue parée d’un joli blues minimaliste et agrémentée par la participation du public. Il a ensuite introduit King Fisher et My Prophecy, deux titres originaux avec beaucoup d’humour (« je ne suis pas pêcheur mais il faut bien s’inventer une vie pour en faire des chansons » pour le premier ou encore « je me suis spolié tout ce qui m’est arrivé, c’est un titre que je joue pour la deuxième fois sur scène »). Ceux-ci ont précédé Long black veil de Lefty Frizell, une douce ballade avant qu’il ne quitte la salle sous les applaudissements alors que la lumière se rallumait.

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Quelques minutes plus tard, les lumières se sont éteintes une nouvelle fois, et le public a manifesté sa joie sans retenue alors que les cinq musiciens de Papooz sont entrés en scène. Sans qu’ils n’aient commencé à jouer, Ulysse s’est approché de son micro pour lancer « quelle joie de jouer ce soir devant tant de monde ! ». Il faut dire que la salle était comble alors que leur premier album est à paraître dans une poignée de jours. Nous les avions rencontrés il y a déjà trois ans et demi, en première partie de Revolver, à l’Olympia.

Ils ont choisi de commencer leur set par une sélection de titres vitaminés. Green Juice a donné la couleur et introduit leur set en douceur. La Maroquinerie s’est calée sur le rythme des musiciens en pleine forme. On a vu les présents se déhancher sur Trampoline et Good Times On Earth. Lorsqu’ Ann Wants To Dance a commencé, les connaisseurs se sont enthousiasmé. Le live sied d’ailleurs parfaitement à ces titres.

Peu bavards, les titres s’enchainent et Stories Of Numbers s’encanaille d’une intro presque disco. L’accalmie arrive avec Toria’s Song, où le violoncelle et la basse ont été mis en valeur. Simply Are, leur reprise de Arto Lindsay, parue il y a quelques semaines a entraîné la salle avant Ulysses and the sea qu’ils jouent depuis plusieurs années maintenant. Victoria les a rejoints sur scène pour Wanted, une chanson qu’elle a écrite et qu’ils interprètent avec elle. Elle est restée pour Louise, titre très entraînant et tout aussi attendu. Débuté en acoustique, il s’est vu paré d’une reprise avec le groupe au complet pour le plus grand bonheur de la Maroquinerie pleine à craquer. Brother vient clore le set passé beaucoup trop vite. L’intro s’est allongée, les lumières dansent et l’ambiance est chaleureuse. La chanson reprend de plus belle. Les musiciens sont mis en valeur chacun leur tour, Gabriel au violoncelle (et parfois au clavier), Pierre-Marie à la batterie et Antonin à la basse. La salle se laisse aller à danser.

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Mais celle-ci ne compte pas se vider de si vite. Après un rappel soutenu, Armand et Ulysse reviennent seuls sur Dorothy Says, une ballade intemporelle. Visiblement émus et touchés par cette salle comble, ils remercient le public et leurs musiciens qui les rejoignent pour One Of Those Days avant de clore pour de bon sur To High To Come Home, un tout nouveau morceau très rythmé, dont le rythme évolue au fil de la chanson.

Il aura fallu du temps à la Maroquinerie pour se vider, la pluie battante n’aidant pas. Après une telle parenthèse ensoleillée, le retour à la réalité a été bien difficile. De ces quatorze titres, nous retiendrons que la bonne humeur est contagieuse et que l’été n’est plus si loin.

Comme Ulysse l’a souligné en sortant de scène, leur premier album Green Juice sort le 3 juin, avant une nouvelle date à ne pas manquer le 11 Octobre à l’Alhambra, Paris.

Merci à Savoir Faire
Crédits photo
: Manon Baudemont

 

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