Entre mélodies dub, krautrock et dowtempo, l’univers d’Anika nous amène dans une réalité incertaine et vaporeuse.
Les diverses samples, le rythme des basses et le flot diffus rappelant Nico accentuent ce sentiment d’urgence léger. On se sent assailli, plongé dans l’obscurité ambiante, mais on se laisse emporter dans des pensées embrumées suggérées par les quelques chansons pouvant prendre l’allure de poèmes.
On se surprend parfois à ne plus regarder la jeune, et pourtant très jolie, anglo-allemande en admirant la circulation lente de la fumée, hypnotisé.
On ne regretta que la faible durée du concert au final, le concert ayant répondu à toutes nos espérances. Ça vaut bien un « Merci le point FMR! ».
Crédits photo : Cédric
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